Une symphonie à 4 mains…
A la ferme-auberge du Gresson, 950m d’altitude, au cœur des chaumes, depuis le belvédère protégé des vents, nous profitons d’une vue imprenable sur la plaine. Dès notre arrivée, le cadre nous séduit par son respect de l’environnement, dynamisé par des touches paysagées et colorées, aussi inattendues que pertinentes. Cette personnalisation de la terrasse panoramique lui apporte d’emblée ce supplément d’âme que l’on recherche parfois en vain. Ce lieu est réellement habité, dans tous les sens du terme.
On sent que, même loin de tout – aucune route n’y accède – la vie s’installe pour toute l’année.
En salle, c’est Anne, qui nous accueille chaleureusement dans une [salle] cadre agréablement relookée. Les apports contemporains valorisent l’authenticité du décor : granit brut, briques et bois avec du mobilier d’époque revêtu de belles nappes en kelche…Tout cela avec un goût certain.
Originaire de Schweighouse près de Thann, la famille Hirth exploite la ferme-auberge du Gresson depuis 1987. Son cheptel se compose d’une dizaine de porcs et d’une douzaine de vaches de race vosgienne, de 12 veaux et de 9 génisses qui assurent la reproduction du troupeau.
L’auberge élabore en autarcie l’essentiel des produits servis à sa table. [2] Deux bouchers transforment la viande. Les légumes proviennent du potager de 25 ares cultivé à Artzenheim par Bénédicte, la sœur d’Anne.