Même si nous nous acharnons à visiter le plus d’établissements possibles, il nous est impossible de revoir chaque année l’ensemble des fermes-auberges de notre guide. En effet, nous ne sommes qu’à deux pour mener ce travail à titre bénévole. D’où l’importance que vous nous transmettiez vos propres commentaires et surtout vos désaccords avec nos avis, afin de nous inciter à vérifier rapidement.
♥ Attention et professionnalisme.
La ferme-auberge du Gaschney est bien campée au pied des pistes de la petite station de ski éponyme, à 1000 m d’altitude. En été, c’est un excellent départ de randonnées puisque bien des sentiers s’y croisent et que les destinations peuvent être aussi diverse que le Schiessroth, la vallée de la Wormsa, le Hohneck, le Fischboedle… Rénovée il y a peu, une salle toujours typée mais d’allure plus contemporaine, est venue compléter la première, véritable âme de la maison, qui est l’ancienne étable de la ferme originelle. Les coups de haches grossiers sur les poutres attestent encore de l’ancienneté du lieu.
Tandis que Claude s’occupe de la ferme, Mariette Deybach s’active en cuisine, tout en s’autorisant de multiples incursions en salle pour s’enquérir de la satisfaction de ses clients. C’est elle aussi qui a pensé la décoration de l’auberge. Claire, l’une des 3 filles du couple de fermiers-aubergistes s’occupe du service. Souriante, disponible, très professionnelle, elle maîtrise son affaire parfaitement, gérant avec calme et aplomb toutes les situations. Avec ses sœurs, Camille la comptable et Catherine qui termine ses études au lycée hôtelier de Guebwiller, Claire représente la 3ème génération de Deybach, au demeurant grande famille de marcaires puisqu’on retrouve des cousins dans quelques autres fermes. En 1977, les parents de Claude perdent l’essentiel de leurs terres agricoles à Munster et décident alors de s’installer à l’année au Gaschney.
Une dizaine de vaches de race vosgienne bénéficient de 30 ha de prairie permanente et d’une quinzaine de ha de pré. Les vaches sont accompagnées de leurs génisses et veaux de lait. Enfin, 3 ou 4 cochons complètent le cheptel. Ils sont loin de suffire à la confection des nombreux repas marcaires qui sont consommés toute l’année. Les collets ou palettes sont donc achetés avec le label « porc d’Alsace » à la boucherie Imhoff à Soultzbach et les carcasses pour les charcuteries proviennent de l’élevage « 3P de Pascal Pierré» du GIE « Terre d’Elssas » à Berrwiller. La viande bovine provient exclusivement de la ferme. Et la totalité de la viande est transformée dans son propre labo. Les fromages et le pain sont fabrication maison.