Maître-Restaurateur & éleveur de rennes.
Une adresse et 2 entités : l’auberge du Schantzwasen et la Ferme aux Rennes ? Les 2 se complètent pour créer un semble original au Tanet, au pied des pistes de ski. La bonne trentaine de rennes évolue dans un grand parc animalier qui se visite tous les jours entre 11 et 17h avec le moment fort du nourrissage aux lichens à 16h.
Évidemment, le plaisir des enfants est encore plus grand à l’approche des fêtes, quand le parc nous transporte en Laponie, le pays du Père Noël. Hélas ce n’est pas forcément le moment le plus propice puisque ce ne sont pas loin de 600 visiteurs quotidiens qui se pressent à la porte du parc. N’hésitez donc pas à faire le détour à la belle saison, avant ou après un déjeuner à l’auberge. Thierry Hininger n’aime pas faire comme les autres et va au bout de ses projets.
C’est un homme aussi affable que déterminé, entrepreneur et droit dans ses godasses de montagne. Oui, à la base c’est un homme de la montagne. Il y a toujours vécu et est viscéralement attaché au massif du Tanet qui l’a vu grandir. En 1992, il s’appuie sur des échanges avec des collègues et son expérience de cuisinier à la ferme-auberge du Gaertlesrain pour décider de reprendre l’ancien refuge du ski alpin de Sarrebrück pour l’aménager en auberge : la ferme aux rennes. En 2010, il transforme et modernise le lieu en créant notamment des chambres pour 2, 4 ou 6 personnes. Impliqué parallèlement dans les remontées mécaniques du massif, il constate que, d’année en année, l’enneigement diminue. Il réfléchit donc à une reconversion ou plus exactement à une alternative. L’idée d’introduire des rennes murit petit à petit. Et après l’idée, c’est en 2006 que le premier renne arrive au Schantzwasen.
Aujourd’hui, nous sommes accueillis avec un large sourire par Thierry et son épouse Marlène qui officient en salle. En cuisine, ils ont passé le relais à leur fils Guillaume, qui lui aussi s’inscrit dans la charte de « Maître-restaurateur », label émis par l’Etat et qui soumet l’établissement à des audits réguliers. Ce label exige une cuisine de qualité, faite maison, avec des produits bruts, frais et de saison. Question transparence, tous les fournisseurs de l’auberge figurent en première page des menus.
Nous vous disions que Thierry est homme sincère, de conviction. Nous nous réjouissons que son fils s’inscrive dans ses pas pour relever un défi, d’une grande exigence.