La Table du Steinlebach
Depuis plus de 10 ans, nous donnons notre avis sur les différentes qualités de plus de 70 établissements. Force est de constater que certains font le choix de l’authenticité en valorisant leur propre production ; les autres mettent en avant le repas marcaire, dont la quasi-totalité des constituants est d’origine industrielle. Dorénavant, nous délaisserons ces lieux qui n’offrent que peu d’intérêt !
Le Steinlebach perd 2 clarines cette année et n’en conserve plus qu’une.
La tourte, dorée à souhait est accompagnée d’une salade rehaussée d’une jolie capucine. Le collet et ses tartiflettes, sont de nature à nous faire saliver d’envie. Envie très vite déçue. La « dorure » de la tourte est superficielle et dévoile une pâte blanchâtre et sans saveur. Elle enveloppe une viande à la structure assez curieuse. On y retrouve vaguement le goût que nous avons apprécié et loué lors de notre dernier repas à l’auberge. La viande manque de consistance, se brise et s’étale finalement dans l’assiette.
Le collet, fumé à point, recouvre des fines tranches de pommes de terre dont le goût difficile à définir n’apporte rien au collet. La tartiflette de munster, à l’apparence tout aussi accueillante et prometteuse que la tourte, est trop cuite et de ce fait peu savoureuse… seconde déception !
Avant de passer au fromage nous demandons à voir Sébastien, l’aubergiste. Depuis que nous sommes présents ne s’est pas encore montré en terrasse. Toujours aussi souriant et enthousiaste, il nous confirme d’abord les informations concernant l’origine des produits. Il nous précise malgré tout… qu’à ce jour il est en rupture de stock pour certains d’entre eux. Il doit être livré dans l’après-midi ou au plus tard le lendemain.
La « carte » a donc été adaptée aujourd’hui à cette situation, tant pour les plats que pour le vin. Il nous fait goûter au Landjäger de « pur bœuf » qu’il vend à ses clients et nous propose le plateau de fromages. Nous y trouvons des fromages du Jura (un Morbier et deux Comté, du Bargkass et du Munster aux bonnes saveurs.
Pas de Sieskass parce que la ferme-auberge du Salzach, en congé hebdomadaire, n’en a pas livrés ce matin.
Nous repartons, non sans avoir salué « Cochonou », après un navrant constat. Sandra Finet (que nous n’avons pas vue aujourd’hui) et Sébastien Schaaf dont nous avons loué l’énergie et l’enthousiasme, ne se sont pas montré à la hauteur de ce que nous avons vécu lors de notre première visite. Une période de faiblesse ou changement de cap par rapport au projet dont ils nous ont entretenus avec tant de convictions ?