Ambiance de bien-être
Avec un peu de chance, ce seront les 2 lamas qui vous accueilleront à la ferme-auberge Glashütte, nichée à 850m, sur les hauteurs du vallon de Rimbach (près de Guebwiller). Locataire de la commune de Soultz (également propriétaire du Kohlschlag et de la ferme du Ballon) le couple Gully, Marie-Liliane et François exploite le lieu avec l’aide active de leur fille Carine.
Le nom alémanique de la ferme-auberge évoque bien sûr la verrerie édifiée dans les années 1700 sur un emplacement propice à cet art, puisqu’il y réunissait sable, bois et eau. Le bâtiment est détruit par un incendie lors de la guerre 14-18. En 1937, le lieu est repris par les grands-parents de Liliane, originaires de la vallée de Munster. Ils commencent alors à écrire une nouvelle page de son histoire.
La vaste ferme est enrichie d’une auberge. A droite en entrant, une sympathique salle de bistrot rural alsacien, habillée d’un grand poêle en faïence vert. L’immense tête de sanglier ne laisse planer aucun doute sur l’un des loisirs de François. Les conversations coulent de table en table selon les va-et-vient de Marie Liliane, joyeuse, affable et attentionnée, ouvertement coquette, excellente communicante qui alterne l’humour et de fines analyses sociétales.
Autour de la bâtisse s’étendent près de 70 ha de pâturages que viennent compléter 10 ha de prairies à fourrage dans la vallée, à Moosch. Le cheptel est composé d’une vingtaine de vaches vosgiennes qui produisent le lait, d’une trentaine de génisses aubrac destinée à la viande, des veaux qui les accompagnent et de 25 cochons. Les 20 lapins, les poules et canards complètent la basse-cour… Et la palette des plats de l’auberge.
A la Glashütte, les missions sont bien distribuées : En plus de la cuisine, Marie-Liliane s’occupe de la fromagerie tandis que Carine et François ont en charge les bovins et les cochons. Boucher de formation, François transforme100% de la viande produite à la ferme. Carine consacre une partie de son temps à sa réelle passion, l’élevage des chevaux: une dizaine d’« Irish Cob », une jument comtoise et une ardennaise. Sans oublier l’ânesse qui, l’air de ne pas y toucher, fait fonction de vigie et alerte son monde au moindre dérèglement du troupeau. Nicolas, le fils de la maison, vient donner le coup de main en cuisine quand son emploi du temps le lui permet. Ancien du Cheval Blanc de Westhalten, il est aujourd’hui chef chez Strauss à Heimsbrunn.