Après nos visites assidues de toutes les ferme-auberges, nous voulons aussi nous attarder sur quelques auberges de montagne, qui ne sont pas adossées à des fermes, et qui exercent simplement leur métier d’aubergiste. Ce statut ne les empêche pas d’effectuer librement le choix de travailler avec des voisins ou familles proches, de privilégier les circuits courts, et les produits de qualité.
Quand on sait que bien des ferme-auberges labellisées, et elles ne s’en cachent pas, achètent le porc, notamment les collets, chez des bouchers en plaine, pourquoi l’honnête aubergiste de montagne s’en priverait-il quand il n’en trouve pas devant sa porte ?
Alors, existe-t-il de réelles différences entre ces 2 catégories d’établissements? Les unes sont-elles universellement authentiques tandis que les autres seraient à fuir ? Bienvenue dans le monde complexe de la pause gourmande en altitude.
Première étape, qu’en est-il du Braunkopf sur la route du Gaschney ?