Le repas – Automne 2017

Nous débutons par une excellente bière artisanale fabriquée par la brasseuse de Mulbach (Brasserie du Marcaire).Elle existe en blanche des Pâturages, blonde des Chaumes, ambrée des Chamois

A la carte : l’assiette du randonneur.
La viande de la ferme est habituellement transformée par les ateliers chez Elodie à Cernay, dont la qualité de ses propres produits est reconnue.
La viande de la ferme est habituellement transformée par les ateliers chez Elodie à Cernay, dont la qualité de ses propres produits est reconnue.
Le lard qui vient de chez Laurent au Thillot, manque de maturité. Le salami, bœuf porc est goûteux et les gendarmes proviennent du boucher Hertlé à Soultzeren. A choisir, on les laisserait aussi murir quelques jours…

Coté fromage, la tomme à l’ail des ours et le munster sont fabriqués à la ferme Oberlé à Stosswihr ; le superbe chèvre frais vient de la ferme du Londenbach à Soultzeren.

Des effluves de soupe de légumes excitent nos papilles. Nous demandons à Roseline de nous en servir. Nous avons droit non seulement à la soupe, (un ravissement !), mais aussi à une terrine de cabri (gourmande avec une vraie personnalité) et des cubes de fromage frais, huile, ciboulette (une très belle féta à l’alsacienne)

Au dessert, une tarte aux mûres et aux mirabelles (maison bien sûr !), vous savez, celle de notre grand-mère…

Côté vin :

La carte est légère. Nous avons opté pour un Edelzwicker de Freudenreich à Pfaffenheim fruité et floral ; suivi d’un Pinot gris de chez Hubert Krick à Wintzenheim, fruité sec, capiteux, mais un peu trop riche.

En conclusion :

Un lieu magique, une vraie personnalité, une réelle philosophie de partage avec la nature, les gens, un sens aigu de l’authenticité. Les projets de Roseline sont de nature à nous surprendre dès la prochaine saison. Notamment en se donnant les moyens d’une cuisine chaude, donc plus élaborée.

En attendant, profitez de l’automne pour lui rendre une petite visite.