Auberge du Drumont
2024 : Réouverture du Drumont
Phase de transition – Automne 2021
L’art des équilibres – Été 2016
Quel que soit le côté par lequel on accède au Drumont, le sommet se mérite. Mais l’arrivée est toujours une récompense. Le panorama s’étend majestueusement à 360°, enrichie par la table d’orientation qui nous rappelle le nom des crêtes alentours. Par temps favorable, l’on peut profiter du ballet coloré et harmonieux des parapentistes qui s’élancent à intervalles réguliers.
Et tout en contrebas, la masse grise d’un toit semble créer un contrefort à la montagne : l’auberge du Drumont. En bardage de bois grisé par le temps et les éléments de la nature, la ferme et l’auberge s’agrippent au versant vosgien de la montagne.
Christian Deybach (encore un Deybach, ici le frère du patron du Gaschney) l’a acquise en 2002 après un séjour au Steinwasen au-dessus de Mittlach. L’intérieur est rénové dans une dominante de bois clair, avec ses drôles d’alcôves qui modèlent le volume des espaces et contribuent à une sonorité plus agréable. Les nappes vichy rouge et blanc renforcent l’unité du lieu.
L’accueil est affable et efficace. Dès son ouverture, la carte nous renseigne sur l’origine des produits. Les fromages étant issus de la ferme, les viandes et charcuteries provenant de la boucherie Laurent au Thillot, à partir ou non des bêtes des Deybach. En effet, le cheptel est modeste et ne permet pas d’assurer l’approvisionnement de toute la saison. Ce sont une douzaine de vaches, Vosgiennes ou Brunes des Alpes qui assurent la production de lait. Avec 4 génisses, elles broutent sur 15 ha de pâtures d’altitude ou 10ha dans la vallée.
Les 6 cochons sont abattus en fin d’été et en automne pour les charcuteries et les cochonnailles. Mais comme les clients de l’auberge exigent le repas marcaire à près de 80%, Christian Deybach est bien obligé d’acheter à l’extérieur ses collets fumés ainsi qu’une bonne proportion des têtes de veaux.