Lu dans la presse locale du 13 mars 2023
« La peste porcine africaine aura-t-elle la peau du repas marcaire ?
Verra-t-on encore du collet fumé à la table des fermes-auberges ? Fin mai 2022, la découverte d’un foyer de peste porcine africaine (PPA) dans un élevage allemand à Forchheim-am-Kaiserstuhl, à six kilomètres de Marckolsheim, est venue rehausser le niveau de vigilance en Alsace en matière de biosécurité. De quoi susciter la grogne des fermiers-aubergistes, contraints d’appliquer des mesures de précautions sanitaires drastiques. Parfois compliquées à déployer, elles sont à la hauteur de l’enjeu : protéger la filière porcine française d’une catastrophe économique. Le virus, absent du territoire national à ce jour et inoffensif pour l’homme, est mortel chez les cochons et les sangliers, et très contagieux. « Mais les exigences de la loi ne sont pas adaptées aux petits éleveurs », estime Serge Sifferlen, président de l’association des fermiers-aubergistes du Haut-Rhin, lui-même patron du Schafert (Kruth) » (L’Alsace du 13 mars)
Rassurez-vous !
Que d’inquiétude pour ce petit morceau de porc de 4.5 kg en moyenne. La production industrielle en Bretagne ou en Allemagne n’est certes pas concernée par cette peste. L’authenticité autour de plats provenant de bovins, ovins et autres produits laitiers issus de la ferme, pourra attendre. Surtout dans cette période où la transhumance des vaches (et non des cochons) est d’actualité.
Quand un prof de la Sorbonne vient en soutien des Fines Gueules, c’est la classe !