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Surprise.
En arrivant au Pré Bracot, le premier moment de détente après l’effort est fort agréable : un accueil souriant et une bonne bière Pils signée La Perle. Lorsqu’on nous annonce le menu du jour, nous sommes un peu moins ravis : la seule possibilité est le repas marcaire. Et aucune façon d’y échapper ou de le voir remplacé par un autre plat de la maison.
Bien sûr, nous regrettons d’être passé aux abords d’une superbe basse-cour et de ne pouvoir gouter qu’à du cochon. Faute à pas de chance, car le mardi c’est marcaire, le mercredi choucroute, le jeudi pot-au-feu, le vendredi et le dimanche vous pourrez découvrir le Baekaoffa. Peut-être aurions-nous dû téléphoner avant pour nous renseigner ?
La gentillesse et l’empressement de Claudine nous ont fait passer la déception, surtout qu’en entrée, seule l’assiette du bûcheron était disponible. Mais c’est aussi ça la ferme-auberge : faire avec les disponibilités du jour. Le lard était gourmand, la tourte parfumée et équilibrée, les roïgebrageldis fidèles au souvenir délicieux que nous en avions gardé de la précédente visite. Le munster de leur voisin Jean Paul Fréchard à La Beu, au dessus d’Orbey est un modèle de consistance et de saveur. Seule, la texture du collet nous a déçue par son caractère trop fibreux.
C’est avec empressement que nous essaierons d’y retourner pour déguster une assiette plus cuisinée pour confirmer les 3 clarines attribuées lors de notre dernier passage.

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